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Recherche par lecteur : Geneviève Petermann

5 résultats.

Durée : 2h. 28min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 33591
Résumé:Le Promeneur d'Alep est le témoignage poétique et étourdissant d'un écrivain plongé dans la guerre. La voix de Niroz Malek nous parvient à travers les déflagrations et les rafales d'armes automatiques. Pourtant elle nous parle de choses simples, d'amis qui se retrouvent dans un café, de coeurs gravés dans les arbres, de promenades dans cette ancienne cité fabuleuse sur la Route de la Soie. Et du chaos qui guette derrière chaque bruit venu du ciel, devant chaque barrage hérissé de sentinelle
Durée : 3h. 21min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31085
Résumé:Indétectable raconte au plus près la vie de Mady, sans papiers, sur le qui-vive depuis qu'il est venu d'Afrique, il y a dix ans. On le suit dans ses parcours limités à travers Paris, ses peurs, ses détresses, ses démarches inabouties, son amour difficile pour Mariama. On le voit aller d'abri en abri, trouver un temps refuge chez le narrateur, rejoindre parfois ses camarades au foyer, ce petit palace déglingué du Père-Lachaise où l'on palabre, se retrouve, et se tient chaud, et puis repartir avec sa vaillance intacte vers une place qu'on lui accordera peut-être. Ce récit d'une existence fragile et condamnée à l'ombre redonne à Mady une dignité et une densité humaines que le mot neutre, générique et commode de "sans papiers" pourrait faire oublier.
Durée : 6h. 28min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20444
Résumé:L'Accordeur de silences est un conte oppressant sur la tyrannie. Tyrannie qu'un veuf, Silvestre, exerce sur ses deux fils, qu'il fait grandir en huis clos au fin fond du Mozambique, dans une zone désertée par presque tous les animaux. Tyrannie d'un amour perdu, qu'une femme blanche traque jusqu'au fond de l'Afrique, faisant fi des moqueries que suscite ce « mal de cornes ». Ces deux destins se croisent, sans artifice. Se superposent pour former un gouffre de souffrance. Seul l'oeil du petit Mwanito, fils cadet de Silvestre, crépite de lumière et fait peu à peu le jour sur le passé trouble de chacun. L'enfant a pris l'habitude secrète de tenir son journal sur de microscopiques cartes à jouer, que le roman semble avoir battues, puis redistribuées dans la poussière rouge, pour mieux cerner les destinées.
Durée : 2h. 21min.
Genre littéraire : Roman terroir
Numéro du livre : 19348
Résumé:Un petit village dans une vallée étroite, encadrée de hautes montagnes, où il est question de trains qui toutes les heures descendent la vallée, d'as du yass et de joyeux lurons, de la truie de l'Adolfdallamaria et de la liqueur d'œuf du poète, de la grand-mère qui se tient de travers, et des cercueils du grand-père. Un enfant observe ce monde d'adultes, familier et insolite à la fois. Son regard direct et son ton insouciant dissimulent les abîmes ouverts par le texte. Arno Camenisch décrit la perte et la disparition avec une intensité particulière. Il transporte dans sa langue les tonalités romanches et compose une mélodie singulière, où s'allient tendresse et concret, humour et sérieux pour former des images touchantes et vives.
Durée : 3h. 47min.
Genre littéraire : Roman animalier
Numéro du livre : 19321
Résumé:" Pour autant qu'on pouvait le distinguer dans le crépuscule où baignait le jardin, c'était un fox-terrier, sans doute un croisement de fox à poil dur et de fox à poil ras. Son corps svelte était recouvert d'un poil blanc court et lisse, sans tache ni éclaboussure. Seules les oreilles étaient noisette, avec un trait noir à la naissance. Par une de ces coquetteries dont la nature est prodigue, le dessin et la couleur, à l'attache de chacune des oreilles, n'étaient pas symétriques. De l'oreille gauche, une raie noisette descendait jusqu'aux cils en passant par le dessus de la tête. Au-dessous de l'oreille droite, la gueule était d'une blancheur immaculée, mais derrière l'oreille le trait noir, comme pour faire un contraste amusant avec la blancheur de la gueule, descendait profondément sur la nuque, dépassant la ligne où, d'habitude, les chiens portent le collier. Là, il s'élargissait en une sorte de carré noir, pour autant que la nature consente à former des carrés et autres figures géométriques régulières. Ajoutons deux grands yeux luisants à la base d'une tête allongée en triangle, à la pointe duquel brillait un petit nez noir comme astiqué au cirage, et nous aurons dessiné à grands traits la gracieuse silhouette qui venait de s'installer aux pieds d'Ancsa. " L'histoire de Niki, une chienne ordinaire, et des Ancsa, un couple non moins ordinaire, est une parabole extraordinairement émouvante, sans jamais donner dans la sensiblerie, sur l'attention, la gentillesse et la résistance de l'amour.